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Comment décrypter les étiquettes des cosmétiques pour acheter des produits vraiment clean ?

Blandine Janin-Reynaudloading
Blandine Janin-Reynaud
Publié le
Les gestes verts
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Il ne vous viendrait sûrement pas à l’idée de vous enduire la peau de diesel ! Et que dire si cela concerne vos enfants ? Pourtant, l’immense majorité des produits cosmétiques conventionnels, qu’il s’agisse de produits d’hygiène ou de beauté, contiennent des ingrédients issus de la pétrochimie, c’est-à-dire des dérivés du pétrole ou du plastique, problématiques pour la santé et l’environnement. Encore faut-il le savoir avant d’acheter !
Malheureusement, rien de plus illisible – dans tous les sens du terme - qu’une étiquette de cosmétique lambda. Tout le monde n’est pas docteur en chimie et n’emporte pas une loupe pour faire ses courses ! Voici donc quelques conseils pour décrypter les étiquettes des cosmétiques, éviter quelques pièges et acheter des produits vraiment clean pour la santé et la planète !


 

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©Unsplash/Jazmin Quaynor

La composition des cosmétiques conventionnels (ou comment jouer au petit chimiste en faisant ses courses) 


Conformément à la législation européenne, les fabricants de produits cosmétiques ont l’obligation d’inscrire la liste des ingrédients de chaque produit sur l’emballage. Il s’agit de la composition INCI qui renvoie à la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques. Inscrite en général en caractères minuscules, elle regorge de termes grecs, latins ou anglais. 

Prêt à explorer votre salle de bains ? Si vous possédez des cosmétiques conventionnels, armez-vous de votre meilleure paire de lunettes et aventurez-vous dans la jungle de la liste INCI : vous y débusquerez à coup sûr certains d’ingrédients problématiques pour la nature et/ou la santé :

  • Des perturbateurs endocriniens : parmi eux, les parabènes (ex : butylparaben, propylparaben, etc.), les filtres UV synthétiques (benzophenone, oxybenzone, ou les 
    les phtalates (diethyl phtalate…).
  • Des allergènes (alpha-osomethyl Ionone, benzyl benzoate).
  • Des silicones (terminaisons en -one ou -oxane) et des polymères (PEG, PPG, crosspolymer, etc.) Ils se retrouvent dans quasiment tous les shampoings, gels douches et crèmes conventionnels. Ils sont polluants et inutiles : leur seule fonction est de procurer de la douceur et un toucher glissant au produit.
  • Des huiles minérales (paraffinum liquidum, mineral oil…) et des alcools gras (methylalcohol, propylalcohol, etc.) particulièrement polluants.
  • Des conservateurs sujets à polémiques, etc. etc.

Rappelons que crèmes hydratantes, rouges à lèvres, dentifrice ou déo sont en contact permanent avec notre peau et nos muqueuses. Même si, individuellement, les soins du corps mis en vente sur le marché ne sont pas toxiques aux doses utilisées, gare à l’effet cocktail ! La combinaison notamment de différents perturbateurs endocriniens, peut aboutir à l’obtention de mélanges néfastes pour la santé dans des modèles in vitro et animaux. À ce jour, les effets cocktails à long terme sont encore très difficiles à prédire sur l’être humain.
 

Les différentes méthodes pour décrypter les étiquettes des cosmétiques 


C’est décidé, vous souhaitez en finir avec tous ces ingrédients douteux ! Plusieurs stratégies sont possibles.
 

Décrypter soi-même la liste INCI

Les sites Que choisir et l’association Slow Cosmétique ont recensé les substances à éviter. L’association Slow cosmétique recommande ainsi d’éviter tant que possible les terminaisons en -one, -oxane, -siloxane, -polymer, -vinyl, les mots composés avec -polymer, -acrylate, -polyquat, le « polyethylène » et la plupart des termes contenant -carbomer. Quant au site Que choisir, il vous propose d’emporter en courses la liste des allergènes et des substances indésirables !

Si ces initiatives sont louables et font probablement pression sur les fabricants, la mise en pratique semble malheureusement un peu fastidieuse : vous risquez de passer de longues heures dans les rayons avec une loupe à traquer le methylchloroisothiazolinone ou le cyclotetrasiloxane ! Si vous choisissez cette option, effectuez plutôt votre sélection de chez vous sur internet avant de partir en courses. Vos yeux vous diront merci !

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©Unsplash/D Koi

Recourir à une application

Plutôt que de passer soi-même des heures à essayer de comprendre la liste INCI, pourquoi ne pas déléguer ce travail à une application ? Bonne nouvelle, il en existe plusieurs qui passent au crible à notre place les étiquettes des cosmétiques. Parmi elles, la plus connue est l’application Yuka. Elle attribue une note au 1,5 million de produits cosmétiques analysés dans sa base de données, en fonction de leurs effets potentiels sur la santé ou sur l'environnement. D’autres applications existent cependant dans ce domaine : citons INCI Beauty ou encore l’application QuelProduit développée par Que Choisir qui permettent aussi de vérifier la composition et l’innocuité des produits cosmétiques.
 

La cosmétique bio, une valeur sûre ?


Malgré tous ces outils, éviter les ingrédients douteux dans les cosmétiques conventionnels est un vrai parcours du combattant ! Il est donc tentant de se tourner vers des cosmétiques naturels et bio. S’ils garantissent l’absence de certaines substances controversées, encore faut-il bien les choisir !

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©Unsplash/Vedrana Filipović

Gare au marketing et au greenwashing

Ne vous fiez pas au packaging : une typo verte ou des plantes en photos sur l’emballage n’engagent en rien les marques. Certains produits mettent en avant dans leur publicité la présence d’un ingrédient naturel et bio quitte à ce qu’il ne constitue qu’une part infime de sa composition.

Un label permet de distinguer un produit dont les caractéristiques remplissent les exigences d’un cahier des charges. Tous ne se valent donc pas. En matière cosmétique, la mention Nature & Progrès est l’une des plus restrictives : les ingrédients de synthèse sont interdits et les ingrédients d’origine agricole utilisés sont certifiés Agriculture Biologique ou Nature et Progrès. Au Kaba, on adore Ibbeo cosmétique et Karethic ou encore Cozie, détenteurs du graal pour nombre de leurs produits !

Quant aux labels Cosmébio ou Ecocert Cosmos, ils certifient qu’un produit bio est à 95 % d’origine naturelle et qu’il comporte une certaine proportion d’ingrédients bio. Ces labels garantissent également l’absence d’ingrédients nocifs pour la santé ou pour l’environnement. Enfin, la mention Slow Cosmétique, récompense des produits inscrits dans une démarche globale engagée pour une cosmétique écologique, intelligente, saine et raisonnable.

Pour connaître nos cosmétiques bio préférés, consultez notre comparatif dédié. Et parfois les solutions les plus simples sont encore les meilleures : grâce à nos tuto et recettes, fabriquez vous-même des produits d’hygiène et de beauté sains et écolo : déoshampoing solidedentifrice et bien plus encore !

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