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Comment organiser des obsèques écologiques ?

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Elisa Humann
Publié le
Les gestes verts
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Cercueil en carton, cimetière sans produits toxiques, urne biodégradable… De nos jours, il est possible de réduire son empreinte carbone, même pour des obsèques ! Le Kaba décrypte les différentes solutions pour organiser des funérailles écologiques. 

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ⒸPixabay

Avoir la fibre écolo de son vivant, c’est bien, mais l’avoir après la mort, c’est aussi possible ! Les pratiques funéraires autorisées en France (l’inhumation et la crémation) offrent peu de marge de manœuvre aux familles pour organiser des obsèques moins impactantes sur l’environnement. Il existe cependant des solutions. Voici les 5 domaines dans lesquels il est possible de réduire son empreinte carbone.

1- Opter pour un cercueil biodégradable

Il est possible de choisir un cercueil en carton à la place du bois. Fabriqués à base de carton recyclé et de colle naturelle de maïs et de pomme de terre, ces cercueils coûtent en moyenne 5 fois moins chers qu’un cercueil traditionnel et sont autorisés en France depuis 2009. 

En moyenne, son prix se situe entre 600 € et 800 € alors qu' un cercueil traditionnel peut vite coûter entre 1000 € et 2000 €.

Le cercueil en carton possède tout de même un inconvénient : très peu de cimetières les acceptent, ce qui réserve son utilisation à des obsèques avec crémation pour l'instant et non pour une inhumation.

 

2 - Utiliser moins de produits chimiques pour les soins de conservation

Il est souvent nécessaire de compléter la toilette mortuaire par des soins de conservation, aussi appelé « embaumement ». Ces soins ont pour but de ralentir la décomposition grâce à des produits chimiques. Mais leur utilisation pollue les sols et les nappes phréatiques.

Certaines entreprises de pompes funèbres en proposent uniquement si nécessaire.

Si vous avez des souhaits spécifiques pour votre embaumement, parlez-en à vos proches ou aux pompes funèbres pour leur demander ce qui est vraiment nécessaire.

 

3- Transformer son urne funéraire en arbre

Il s’agit de planter une graine au-dessus des cendres pour qu’elle prenne racine à l’intérieur. Exemple avec l’urne biodégradable Bios en fibres naturelles est composée de 2 réceptacles, un pour les cendres du défunt et un autre pour la terre et la graine de l’arbre. Elle devient ainsi un lieu de recueillement pour les proches du défunt.

Cependant cette pratique est difficile à mettre en œuvre en France pour le moment car la législation actuelle ne permet d’inhumer ce type d’urne dans une propriété privée seulement.

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ⒸPexels

4- Choisir un cimetière sans pesticides

L’utilisation de pesticides dans les cimetières comporte plusieurs problèmes :

  • pollution des nappes phréatiques et donc détérioration de la santé des habitants;
  • destruction des sols ainsi que de la biodiversité.

Depuis 2017, la loi Labbé stipule que les collectivités territoriales, les établissements publics et l’Etat ne peuvent plus utiliser ou faire utiliser des pesticides pour l’entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé. Plusieurs solutions naturelles existent pour se tourner vers un cimetière zéro-phyto.

Par exemple, des arbres et des arbustes sont plantés et de l’herbe remplace les graviers entre les allées. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les cimetières et leurs éventuels emplacements écolos.
 

5- Supprimer les abonnements et profils de réseaux sociaux du défunt

Cela permet de réduire la consommation électrique des serveurs informatiques qui continuent d’héberger inutilement les données numériques du défunt. En moyenne, 8 000 personnes inscrites sur Facebook meurent chaque jour dans le monde. 

Supprimer les comptes de réseaux sociaux de personnes défuntes permet de réduire l’empreinte réduite. Chaque site a son protocole pour signaler le profil d’un utilisateur décédé. Renseignez-vous dans la FAQ de chaque réseau.

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ⒸPexels

La crémation, pas si écologique !

Le saviez-vous ? L’incinération d’une seule personne requiert 27 litres d’essence pour une utilisation d’1h30. Cela représente environ 160 kg de CO2 rejetés dans l’air pour chaque défunt. Sans oublier qu’un cercueil est obligatoire pour la crémation comme pour l’inhumation. Pour que le corps soit réduit en cendres, il est obligatoire qu’il soit chauffé à une température très élevée : 850°C - voire 1000°C. En France, près de 657 000 personnes sont décédées en France en l’an dernier (INSEE), toutes causes confondues. Un tiers d’entre elles ont recours à la crémation.

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