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Pachamama, le sac-à-dos artisanal et responsable

Nina Saccaniloading
Nina Saccani
Publié le
Rencontres
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Emporter avec soi un souvenir du pays visité, ça tout le monde l’a déjà fait. Mais Gaétan et Juliette sont allés beaucoup plus loin ! Au cours de leur voyage en Bolivie, ils ont eu l’idée de créer la marque Pachamama, une marque de sacs à dos responsables, faits à la main par les artisans locaux. Le projet a été créé pour valoriser l’artisanat bolivien et soutenir l’emploi local. 

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©Pachamama

Au boulot ou en rando, à pied ou à vélo, le sac à dos est un indispensable du quotidien. Mais comme la plupart des accessoires de mode, le sac à dos est rarement écolo ! D’abord parce qu’ils sont souvent produits en Asie, à la chaîne, dans des usines où les conditions de travail sont très difficiles. Ensuite, car ils sont fabriqués à partir de polyester, polyamide et autres fibres synthétiques issues de la pétrochimie.... Mais à l’heure où se développe (lentement mais sûrement) une mode plus éthique, il est plus facile de trouver des marques responsables. La marque Pachamama, par exemple, propose des sacs à dos conçus entièrement à la main et faits pour durer. Nous avons souhaité échanger avec son fondateur, Gaétan Bouzac, pour en savoir plus sur le projet. Et nous avons été séduits !

 

La rencontre d’artisans boliviens et de deux amoureux de la mode éthique


Quand nous l’appelons pour l’interviewer, Gaétan se trouve en Bolivie. Il y est retourné pour développer la nouvelle collection Pachamama… et pour rendre visite à sa deuxième famille, des artisans situés près de La Paz dans la région de l’Altiplano. Après nous avoir raconté son long périple (25 h de vol !) pour accéder au village où se trouve l’atelier, il nous parle du pays, de la culture bolivienne, et de ces rencontres fortuites qui ont fait grandir le projet Pachamama. On en revient à la genèse de l’histoire. 

Tout a commencé en 2017, avec un voyage en Amérique du Sud. De passage en Bolivie, Gaétan et Juliette visitent l’Altiplano, un plateau en altitude situé dans la cordillère des Andes. Ils tombent sous le charme de l’endroit et découvrent un patrimoine riche et un savoir-faire exceptionnel : des teintures aux couleurs éclatantes, des motifs inspirés de la mythologie Incas, et puis, le travail du cuir. La magie fait effet. 

En 2018, à leur retour en France, Gaétan commence à dessiner les premiers traits d’un sac à dos en cuir. Puis il retourne en Bolivie pour développer les premiers prototypes. A son arrivée, les artisans l'accueillent chaleureusement et lui ouvrent la porte de leurs ateliers. Cette proximité lui facilite l’échange et lui permet de comprendre le fonctionnement de ces petites coopératives. Gaétan leur fait part de son projet. “Je voulais dès le départ trouver un petit atelier spécialisé dans le cuir pour y fabriquer des sacs en quantité limitée, et de belle facture. Je voulais fabriquer des sacs à dos durables et de meilleure qualité que ce que l’on trouve sur les marchés locaux.” 

Quelques mois plus tard avec les prototypes définitifs en poche, ils lancent officiellement leur projet qu’ils nomment Pachamama. La marque voit le jour grâce à une campagne Ulule qui leur permet de financer la première production. 

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les artisans boliviens partenaires ©Pachamama

Un projet solidaire pour soutenir l’économie locale 


Pour avoir un impact social positif, Pachamama a confié la production de ses sacs à dos à un atelier labellisé commerce équitable situé près de La Paz. "L'objectif dès le départ était de soutenir les tisserands et artisans maroquiniers de la région. Des familles entières dépendent de ces emplois” nous dit Gaétan. En effet, sur le plateau, l’artisanat est l’activité principale. Les ateliers font partie intégrante des maisons, et tout le monde participe à la confection. Gaétan nous donne l’exemple de son maître maroquinier : “ Edwin fait l’assemblage, son frère la couture et sa femme les découpes et les collages. La machine à coudre est à la maison, ce qui leur permet de rester proche de leur famille et de travailler à leur rythme !

Organisés en coopérative, les artisans gèrent leur activité en toute autonomie. Leur salaire est défini de manière équitable en accord avec les normes fixées par la WFTO1. La crise de la Covid n’a épargné ni les artisans ni la marque avec une flambée des prix des matières premières. “ Nous voulons que les artisans soient payés un prix juste, sans que le prix final augmente pour le client”. Un équilibre parfois difficile à trouver… Mais Pachamama tient à son engagement de soutenir les communautés locales.
 

Des matières durables et responsables


Au-delà de la valorisation du travail des artisans, Pachamama se fixe également des objectifs en termes de développement durable, avec une production raisonnée et un sourcing responsable. Pour réaliser des sacs à dos résistants, Gaétan a fait le choix d’utiliser des matières nobles et qui durent dans le temps. La base, les bretelles et les rabats du sac à dos sont composées en cuir de vache, un cuir réputé pour sa solidité. La partie centrale colorée est réalisée en cuir velours, aussi appelé nubuck. A l’intérieur des rabats se révèle l’Aguayo, un tissu traditionnel tissé à la main à partir de laine de lama.

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©Pachamama

Pachamama se fournit uniquement en Bolivie. Le tissu est fabriqué sur place et acheté à des petites coopératives locales. “C’est auprès d’elles que nous trouvons les plus belles étoffes d’Aguayo” raconte Gaétan. Traditionnellement, les artisans boliviens réalisent l’aguayo manuellement avec des métiers à tisser mais aujourd’hui, de nombreux aguayos sont réalisés de façon industrielle. Bien que les prix des tissus industriels soient plus attractifs, Pachamama maintient ses engagements. En se fournissant auprès de petites coopératives, la marque contribue à perpétuer la tradition de l’Aguayo, participe à l’économie locale et minimise son impact environnemental

Pour le cuir, la marque privilégie les élevages bovins de la région de Santa Cruz pour leur proximité et leur petite taille. En Bolivie, la production du cuir est restée artisanale avec un recours majoritaire au tannage végétal pour préparer les cuirs.

 

Haro sur les déchets


Pachamama utilise donc des matériaux de haute qualité, durables et responsables, et privilégie les circuits courts pour produire ses sacs à dos. Son objectif premier est de limiter son empreinte sur l’environnement et d’apporter du soutien aux communautés locales. Les sacs sont fabriqués à partir de cuir de vaches destinées à l’industrie alimentaire. Pour limiter sa consommation, la marque récupère l’ensemble des peaux, même les parties présentant de légères irrégularités. Ces nuances sont parfois visibles sur les sacs à dos en cuir et contribuent au caractère unique de chaque sac Pachamama. Enfin, Gaétan a fait le choix de limiter le plus possible ses déchets de matière, en utilisant les chutes de cuir et de tissu pour fabriquer sa petite maroquinerie. 
 

Après les premiers sacs à dos au style baroudeur - urbain, Pachamama sortira en mai des nouveaux modèles de sac à dos et des sacs à main en fin d’année ! Une nouvelle gamme de petite maroquinerie, comprenant entre autres des portefeuilles et des portemonnaies, est également prévue très bientôt. Si vous voulez la découvrir, rendez-vous sur le site de Pachamama !

  1. L’Organisation Mondiale de Commerce Équitable, ou WFTO, est une association qui veille au respect de l’application des principes du commerce équitable. C’est une référence dans le domaine, comme l’est Max Havelaar.
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