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Destination mystère pour week-end éco-responsable avec Slowbreak

Tiffany Konatéloading
Tiffany Konaté
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Voyager éco-responsable et local sans faire l’impasse sur le plaisir des sensations fortes, c’est le pari que s’est lancée Mathilde Léger, fondatrice de la marque Slowbreak. Au programme : déplacements en train, hébergements éco-responsables et activités respectueuses de l’environnement, tout ça dans une destination mystère ! Une initiative qui séduit de plus en plus de vacanciers, avides de révolutionner leurs séjours, et de découvrir les quatre coins de la France.

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Slowbreak.fr

Vendredi, 18h30, Gare de Lyon. Une notification mail vient d’arriver sur le smartphone : finalement, ce sera direction Dijon, en Côte-d'Or. Un petit guide digitalisé ultra-complet donne toutes les informations pour être complètement autonome sur place. Le train est déjà à quai. Dans moins d’une demie-heure, le week-end peut commencer ! Tout a été organisé par Slowbreak, il n’y a plus qu’à monter à bord.

En coulisses, Mathilde est sur le coup depuis quelques jours : après avoir envoyé un formulaire pour connaître les goûts et les envies de ses clients, Mathilde choisit parmi son large éventail d’hébergements éco-responsables - plus de vingt destinations à partir de Paris - la maison d’hôtes ou l’hôtel qui leur conviendra le mieux. Deux jours avant, elle leur a adressé par mail la gare de départ.

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Né pendant le confinement, Slowbreak a lancé son premier test à l’été 2020. “On a fait un premier essai avec 5 binômes. Avec la destination mystère, nous cherchons à recréer la sensation d’aventure. L'idée plaisait bien aux voyageurs, sans forcément qu’ils soient sensibles à la protection de l’environnement d’ailleurs.” Après un master d’économie de l’environnement, la jeune femme interroge ses habitudes de consommation. “J’avais envie d’agir pour l’environnement et le développement durable à la fois dans ma vie personnelle et professionnelle. Je réduisais mes déchets, je consommais de la seconde main, je mangeais peu de viande… mais j’adorais voyager. Et ça, je ne l’avais jamais remis en question” argumente-t-elle.

Le week-end écolo : un break… durable!

Avec 88 tonnes de kérosène émises pour un simple vol Paris - New York, l’impact des voyages à l’étranger n’est pas anodin pour le réchauffement climatique. Une alimentation carnée (responsable à 14,5% des émissions de gaz à effet de serre) et des activités peu respectueuses de la biodiversité viennent alourdir le bilan. Face à ces écueils, voyager local représente une option verte et plus citoyenne. Plus encore si vous optez pour des menus et activités “vertes”.

Rapidement pour Mathilde Léger, le concept du week-end éco-responsable se distingue des autres. “Le voyage est l’une des dernières choses que l’on questionne dans nos modes de vie, on a tendance à vouloir révolutionner notre quotidien mais jamais cette bulle exceptionnelle” regrette-t-elle. Trancher avec une consommation luxueuse du voyage, couper net avec l’approche consumériste (venant avec son lot de to do list, activités à rallonge, et excès financiers et alimentaires) voilà la démarche de la marque française. Sa fondatrice résume: “La philosophie de Slowbreak c’est aussi de se poser, et de prendre le temps.” Faire un break, certes, mais de manière plus durable : la marque nous prouve que les deux mots ne sont pas forcément antinomiques.

Valoriser les petites structures éco-responsables

En seulement un an d’existence, la marque est déjà labellisée ESS (Economie Sociale et Solidaire). A moyen-terme, la structure vise le label ATR (Agir pour le Tourisme Responsable). Car, que vous partiez seul(e) ou à deux, Slowbreak vous choisit un hébergement éco-responsable. De la maison d’hôtes au gîte, plusieurs critères sont soumis à examen avant d’établir un partenariat. Regrettant une offre d’hébergements éco-responsables encore minoritaire en France, Mathilde détaille son processus de sélection : “Bien sûr, on valorise les hébergements qui ont l’ATR, l’EcoLabel Européen, ou La Clé Verte. Mais on essaye aussi de mettre en avant des modèles familiaux : certains ne peuvent pas encore se faire labelliser car c’est coûteux, ou ignorent même leur existence ! Alors on leur demande s’ils ont isolé le bâtiment, comment ils se fournissent en énergie, les produits qu’ils mettent au petit-déjeuner, tout en promouvant l’utilité des labels.” Autre critère important, la proximité du logement avec la gare d’arrivée : tous sont facilement accessibles à pied ou en transport, les voyageurs n’étant pas véhiculés. Enfin, la nourriture servie rentre aussi en compte. “On va difficilement recommander des restaurants qui sont uniquement basés sur la viande. Dans le Sud-Ouest, on ne va pas se diriger vers un restaurant 100% foie gras (…)” plaisante Mathilde Léger, avant de préciser “(…) Lorsque l’offre est éloignée de notre vision, on ne la met pas en avant même si on cherche à mettre en avant des restaurants traditionnels.”

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Replacer l’humain au coeur du voyage

Sur place, les activités ne manquent pas. Et si vous souhaitez organiser une surprise à l’autre, vous serez surpris à deux. Au programme, visites guidées historiques ou théâtralisées, balades à vélo, dégustations de produits locaux dans les vignes, activités en kayak, ateliers divers et variés … ou encore des rencontres avec des habitants bénévoles! De Rennes à Troyes, en passant par Laon ou Saint-Omer, les “Greeters” seront ravis d’égayer votre week-end. Membres de l’association mondiale à but non lucratif, fiers et passionnés de leur région, ces habitants bénévoles sont les meilleurs ambassadeurs de leur terroir. Ils vous feront visiter la ville et ses secrets, dans tous ses moindres recoins. Une bonne façon pour Slowbreak de faire vivre le tourisme local à travers ce joli partenariat : “On ne les connaissait pas avant. C’est quand on a voulu prototyper nos offres avec les agences de tourisme locales qu’on les a découverts. On a trouvé l’initiative géniale, et elle allait super bien avec notre offre” sourit sa fondatrice. Bref, un vrai coup de coeur et une belle aventure humaine en perspective!

Pour SlowBreak, le plus important reste de proposer une démarche cohérente, sans troquer les sensations fortes,comme le conclut Mathilde Léger : “On n’est pas forcément dans le militantisme pour culpabiliser les gens, mais plus pour les éveiller à des alternatives positives.” Alors, qu’attendez-vous pour sauter le pas?

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Slowbreak en 5 points  

  • Le prix : 480 euros pour 2 personnes (2 jours/2 nuits), 300 euros pour 1 personne. Tarif Île-de-France (à condition de posséder un Pass Navigo) : 150 euros pour 2 personnes. Pour les groupes, réservez deux par deux.
  • La durée : 1 week-end (1 nuit ou 2 nuits), possibilité de prolonger.
  • Où : 20 destinations mystère en France à partir de Paris, 15 à partir de Bordeaux ou Lyon.
  • Activités proposées: visites guidées, balades à vélo, dégustations de produits locaux, kayak, aventures humaines, ateliers.
  • Réservations et informations : slowbreak.fr/
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